Trois entreprises guadeloupéennes ont été distinguées dans le cadre des Trophées Environnementalité. La marina de Bas-du-Fort, la société guadeloupéenne de béton et le gîte Kaladj ont été récompensés vendredi, dans ie cadre d’une cérémonie organisée au WTC.

Créés voici maintenant 5 ans dans le cadre de la Semaine de l’Environnement, les Trophées de l’environnementalité – environnement, mentalité – ne suscitent pas encore l’intérêt qu’ils méritent. Pourtant, ils dépassent leur objectif premier, qui est de montrer comment certaines entreprises, grandes ou petites, quel que soit leur secteur, prêtent attention à l’environnement qui les entoure et adoptent des « réflexes verts ».

Pour une entreprise, maîtriser son impact sur l’environnement n’est plus seulement une question d’image. Cette maîtrise est devenue une source d’économie, voire de profits, et l’attribution des derniers trophées l’a clairement illustré. Les trois entreprises primées – la marina de Bas-du-Fort, la société guadeloupéenne de béton et le gîte Kaladj – trouvent, dans leurs démarches respectives, des avantages économiques au quotidien.

ÉCONOMIES, NOTORIÉTÉ ET GAINS

La marina, lauréate du Trophée maîtrise de l’énergie, s’est lancée dans une démarche d’autonomie énergétique via le photovoltaïque. Même si, comme le déclare son directeur, Philippe Chevalier, « l’aspect économique n’est pas notre premier critère », les économies réalisées à terme seront intéressantes. Le constat est du même ordre pour le gîte Kaladj (Trophée de l’éco-citoyenneté) : sa « préoccupation constante de l’écocitoyenneté » a coûté à Marie-Claire Chabannes du temps et de l’argent, mais elle lui a valu, derrière, une labellisation « Clé Verte » importante en terme de notoriété et de clientèle. Mais l’illustration la plus frappante, c’est celle apportée par la Société guadeloupéenne de béton, récompensée dans la catégorie économie circulaire. L’attention particulière qu’elle accorde à la maîtrise de ses impacts l’a poussée non seulement à réintégrer dans sa production les déchets de béton qu’elle produit, mais également ceux d’autres entreprises. D’où une économie sur la matière première qui lui a permis de baisser ses coûts et de gagner des parts de marché…

M.A.